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Les échanges d’information nerveuses sont en effet possibles grâce aux neurones qui sont les cellules fondamentales du système nerveux. Ils sont composés d’un corps cellulaire et de deux types de prolongements : les dendrites qui conduisent le message nerveux jusqu’au corps cellulaire du neurone et un axone qui conduit le message nerveux en direction d’une cellule effectrice de la réponse ou jusqu’à une synapse, zone de communication entre deux neurones.

 

Si ces transferts de messages nerveux sont rendus irréalisables, des modifications au niveau du comportement dépendant de ces échanges d’information se produisent. En effet, si une aire corticale est endommagée, la partie du corps qu’elle contrôle devient anormale ou dysfonctionnelle.

 

Nous pouvons prendre l’exemple des ganglions de base, qui, si victimes d’une lésion, rendraient déficient l’accomplissement des mouvements par l’individu touché, puisque ces ganglions sont impliqués dans la boucle motrice du cerveau. Ici, des troubles de maitrise du mouvement et de coordination ont lieu. Or si la région responsable du mouvement des mains devient anormale ou dysfonctionnelle, les mains deviennent complètement handicapées du mouvement.

 

Ces troubles moteurs ou handicaps peuvent provenir de diverses causes, comme les accidents, l’hérédité, l’environnement, etc. Et c’est l’emplacement précis de la lésion dans le cerveau qui détermine le cas de l’handicap.